mardi 30 avril 2013

La leishmaniose canine



Qu’est-ce que la leishmaniose ?

La leishmaniose est une maladie parasitaire grave qui est présente partout dans le monde et qui touche aussi les humains. Cette maladie est causée par un parasite de très petite taille, le Leishmania infantum, qui est transmis par un microscopique puceron appelé le phlébotome.
La leishmaniose canine, comme son nom l’indique ne touche, dans les animaux, uniquement que les chiens. Les autres animaux ne sont donc pas concernés par cette maladie.

Dans quelle partie géographique sévit-elle ?
Cette maladie parasitaire est présente dans les pays autour de la méditerranée. De ce fait, tous les chiens qui voyagent ou habitent dans cette zone sont susceptibles d’attraper cette maladie.
A quelle période de l’année est-elle le plus présente ?
Il est important de noter que le puceron a tendance à être présent et à sévir durant une période précise : à partir de la fin du printemps, c’est-à-dire à partir du mois de mai jusqu’au milieu de l’automne (octobre).
 De plus, le phlébotome pique plutôt à la fin de la journée, c’est-à-dire à la tombée de la nuit.
Notez que les canins peuvent être piqués jusqu’à une centaine de fois par heure pendant la période d'activité du phlébotome.

Les chiffres

Il est estimé qu’en moyenne un chien sur quatre est infecté par la maladie et que 10 % des chiens de ces régions méditerranéennes sont cliniquement atteints de la maladie.
Ainsi, notez que tous les chiens infectés par le parasite ne développent pas la Leishmaniose. En effet les chiens les plus vulnérables déclencheront cette maladie dans les mois suivant l’infection, alors que de leur côté d’autres chiens moins sensibles seront porteur du parasite pendant plusieurs années. La maladie ne sera alors cliniquement détecté que lorsque l’animal sera plus âgé ou tout simplement vulnérable, et donc plus sujet au développement de la maladie.
Il est donc conseillé de faire très attention au développement des symptômes de cette maladie, et ce même si vous ne pensez pas que votre chien puisse être atteint. Par exemple, si vous êtes allé dans une zone du pourtour méditerranéen une seule fois avec votre chien, il est possible que votre chien développe la maladie plusieurs années après, et c’est à ce moment-là qu’il ne faudra pas négliger les symptômes.

Quels sont les symptômes ?

Il faut être très vigilant quant à l’apparition de ces symptômes car la maladie peut être très dangereuse pour votre chien.
Quand un phlébotome infecté pique un chien, les parasites sont déposés à la surface de la peau du chien. Ensuite une petite lésion apparaît. Le plus souvent elle est présente sur une oreille ou sur le museau. A ce moment-là, le parasite colonise les cellules du chien, et se propage dans les organes internes, altérant ainsi le système immunitaire de l’animal. Les signes cliniques de la maladie diffèrent selon les cas, ils ne sont pas spécifiques. Vous devez suspecter la présence de cette maladie lors de l’apparition successive ou simultanée de plusieurs de ces symptômes.
Voici une liste de différents symptômes qui apparaissent fréquemment chez les chiens atteint de la maladie :
-          apparition de fièvre
-          perte des poils, notamment autour des yeux et du museau
-          perte de poids (méfiez-vous cette perte de poids n’est pas synonyme d’une perte d’appétit)
-          apparition de lésions cutanées ou sur les griffes
-          affaiblissement des organes internes, voire même forte lésion dans certains cas
Notez que cette maladie a la caractéristique d’évoluer lentement. Une fois atteint, si l’animal ne subit aucun traitement, la maladie lui sera généralement fatale mortellement.

Traitement, Protection et Mutuelle

Le traitement est à utiliser si votre animal est déjà porteur de la maladie. De plus, il est important de savoir que ce traitement est complexe et ne permet pas de le libérer entièrement de la maladie.
De plus, il est possible d’agir avant que votre animal soit touché par cette maladie. En effet, il existe différents moyens de protéger votre chien du phlébotome, tels que les colliers par exemple. Aussi, un vaccin préventif existe et peut être utilisé en complément de ces moyens de protection afin de limiter au maximum les risques de contamination de l’animal. Notez que le vaccin ne protège pas totalement contre le parasite mais il est très utile quand à la limitation de la contamination de l’animal par le puceron. Ce vaccin est recommandé à tous les chiens étant présent dans les zones à risques, et ce même s’ils ne sont que de passage. Un dépistage de la maladie avant de faire vacciner votre chien est conseillé.
Selon le laboratoire Virbac qui commercialise le vaccin, il y aurait environ 33.000 chiens vaccinés de nos jours dont 86 % d’entre eux résideraient dans les zones à risques.
En ce qui concerne le remboursement de ces traitements, il faut vous renseigner auprès de votre mutuelle pour chien. En effet, certaines mutuelles prennent en charge ces traitements. Mais cela dépend de votre mutuelle et du forfait que vous avez souscrit. Il est donc conseillé de bien vous renseigner à ce sujet et éventuellement d’ajuster votre contrat en fonction de vos besoins.

lundi 22 avril 2013

Les mutuelles pour animaux : que couvrent-elles ?


L’étude réalisée par l’assureur santé animale SantéVert a montré que les animaux les plus assurés étaient les chiens (73%), suivis des chats (27%). En ce qui concerne les nouveaux animaux de compagnie (NAC), ce sont les lapins domestiques qui arrivent en tête de liste (31%), puis les perroquets (28%), suivi de près des furets (26%).

Pourquoi souscrire une mutuelle pour les animaux ?

Une mutuelle permet aux maîtres d’assurer leurs animaux de compagnie contre les problèmes de santé ou les accidents dont les animaux peuvent être victimes.

De plus, la mutuelle peut prendre en compte la responsabilité civile de l'animal: l'assureur prend en charge l’indemnisation de la victime à la place du propriétaire de l'animal.

A quel prix ?


Selon cette même étude de SantéVert, les français dépensent en moyenne 28,69€ par mois pour leur assurance santé animale.

Le prix de la mutuelle varie en fonction de l’assurance choisie. Différents critères sont pris en compte, notamment le type d’animal, la race, le poids ou encore l’étendue de l’assurance.

Comment choisir ?

Lorsque vous choisissez votre mutuelle animale, il y a deux points importants sur lesquels il est nécessaire de prêter attention : l’âge de l’animal et l’étendue des garanties.

1)      Attention à l’âge de votre animal de compagnie :

Tout d’abord, votre souscription ne sera pas acceptée si votre animal a moins de 2 ou 3 mois, en fonction des assureurs.

De plus, au-delà de 7 ans, une souscription à un nouveau contrat ne sera pas acceptée, notamment due aux risques de soucis de santé de l’animal. Ce palier peut aller jusqu’à 8, voire 10 ans selon les mutuelles mais les tarifs seront alors plus élevés.

« J’étais moi-même propriétaire d’un petit chien, un Epagneul Cavalier King Charles, et j’avais une mutuelle pour assurer ses frais vétérinaires et autres problèmes liés à sa santé. Trouvant qu’elle n’était pas adaptée à mes besoins, je l’ai arrêté pensant en trouver une autre moins chère et plus adaptée. Malheureusement je n’avais pas fait attention à l’époque mais mon chien été alors âgé de 8 ans, et à cause de ça aucune autre mutuelle n’a accepté mon dossier. J’étais alors très embarrassée car je me suis donc retrouvée sans mutuelle avec un chien qui continuait d’avoir besoin de rendez-vous chez le vétérinaire ainsi que de soins médicaux. »
Toulouse, Marion.

Notez bien que ces limites d’âge ne s’appliquent pas pour les contrats santé animaux en cours. En revanche,  il est possible que le montant de vos cotisations augmente lorsque ce palier est atteint.

2)      Attention à l’étendue de vos garanties :

Les étendue de vos garanties correspondent aux caractéristiques de la mutuelle souscrite, cela peut-être des exclusions, des options, ou tout simplement le plafond de remboursement ou les franchises.

Voici un aperçu des caractéristiques auxquelles il est conseillé d’accorder de l’importance :

Les exclusions : dans certains cas, certains soins ne sont pas pris en charge. Certaines exclusions sont récurrentes tels que les actes chirurgicaux, les vaccinations ou encore les stérilisations non prescrite par un vétérinaire.

Les couvertures supplémentaires : elles sont notamment liées au décès de l’animal. Ce peut être par exemple les frais de crémation qui sont pris en compte à une certaine hauteur (qui varie selon la mutuelle) ou encore le remplacement de l’animal à sa valeur du jour du décès.
Ces couvertures étant optionnelles, elles impliquent des frais supplémentaires à ceux qui les souscrivent.

Les services optionnels : ici il peut s’agir de différents services proposés tels que la garde de l’animal en cas d’hospitalisation du maitre ou encore une participation financière pour la recherche de l’animal en cas de perte.

Le plafond annuel de remboursement et la franchise : l’un comme l’autre varient selon les mutuelles d’animaux souscrites. Ainsi renseignez-vous sur ces deux données lors de votre choix afin ne pas avoir de mauvaise surprises au moment venu.
Le plafond annuel de remboursement correspond au montant maximum que la mutuelle peut rembourser par an. La franchise est la partie des frais qui reste à votre charge. Cette dernière peut être exprimée en pourcentage ou en euros, donc soyez attentif à ce critère.
De plus, il est important de noter que ces deux valeurs vont évoluer avec l’âge de votre animal : après un certain seuil, déterminé par l’assureur, le plafond de remboursement va être amené à diminuer et la franchise à augmenter. Il est donc important que vous vous renseignez à ce sujet par avance.